De la francophonie

Être francophone.

Depuis que j’ai adopté Twitter, je me suis mis à suivre les messages de pleins de gens super intéressants. Parmi ces derniers, il y a Jean-Luc Raymond qui poste plusieurs fois par jour des liens tous plus pertinents les uns que les autres.

Là, pour une fois, il ne s’agit pas d’un lien dirigeant vers un article concernant l’art de mieux blogger ou les nouveaux réseaux sociaux ou autre sujet pour nerds. Il s’agit du blog de Pierre Assouline, « la République des Livres ».

Un titre alléchant m’a donné envie de cliquer : comment peut-on être francophone ?

Être francophone, c’est bien plus qu’une simple affiliation. C’est une identité culturelle et linguistique profondément ancrée dans le tissu de la société. Être francophone signifie embrasser la langue française non seulement comme un moyen de communication, mais aussi comme une passerelle vers une riche histoire, une diversité culturelle et un réseau mondial de partage.

L’article aborde l’idée d’appropriation de la langue française, soulignant qu’il ne s’agit pas seulement d’une langue, mais d’un patrimoine collectif qui évolue avec le temps et qui reflète les nuances et les idiosyncrasies de chaque communauté francophone. Cette notion d’appropriation implique une responsabilité commune : celle de préserver la langue tout en laissant place à l’innovation et à l’adaptation aux réalités contemporaines.

Promouvoir et défendre le français, comme le mentionne l’article, revêt une importance capitale. En effet, le français est non seulement une langue de communication, mais aussi un vecteur de valeurs, d’expressions artistiques et d’interactions culturelles. À l’heure de la mondialisation, où l’anglais peut sembler omniprésent, la défense du français devient une manière de préserver la diversité linguistique et culturelle qui caractérise le monde.

La francophonie, en tant que mouvement mondial, rassemble les francophones de toutes origines et régions, créant une communauté dynamique qui transcende les frontières. C’est un espace où les échanges littéraires, cinématographiques, scientifiques et économiques prennent vie, favorisant la compréhension mutuelle et la coopération internationale.

Cependant, la préservation du français n’implique pas un rejet d’autres langues. Au contraire, c’est en respectant et en célébrant la diversité linguistique que la francophonie peut s’enrichir. La coexistence pacifique des langues est un symbole de respect mutuel et une preuve que la communication transcende les barrières culturelles.

En somme, être francophone va au-delà de la simple utilisation d’une langue. C’est un engagement envers une tradition vivante, une ouverture aux échanges interculturels et une défense de la richesse que les langues apportent à l’humanité. Résister à l’anglicisation excessive et encourager l’épanouissement du français, c’est défendre une part essentielle de notre héritage culturel. C’est une affirmation de notre identité, de notre histoire et de notre capacité à façonner l’avenir tout en restant fidèles à nos racines linguistiques.

Ceux qui me connaissent savent que c’est une de mes ambitions, dans la vie : promouvoir et défendre la langue française. Dans notre pays et à l’étranger, d’ailleurs. Alors, vive la francophonie et vivent les francophones. Halte à l’anglicisation permanente de notre langue natale. Le français est une langue vivante : encourageons-la sous toutes ses formes et dans toutes les régions possibles. Résistez, nom de Dieu !