Le storyboard est à la BD ce que la recette est à la cuisine

Ce billet termine mes notes de lecture du livre « La réalisation du storyboard » de Jim Lainé et Sylvain Delzant.

Au même titre qu’on n’est pas forcé d’appliquer au gramme près une recette de cuisine piochée dans un bouquin, le dessinateur peut tout à fait prendre du recul par rapport au storyboard. C’est à ce moment qu’il va y appliquer son style propre.

L’illustration ci-dessous le montre bien (Pat Dumas sur Le Cavalier Maure, écrit justement par Jim Lainé).

Storyboard BD

Comme on peut le voir ci-dessus, le storyboard n’est pas toujours suivi à la lettre par le dessinateur, même s’il est clair que le storyboard est un investissement en temps indispensable ! Jean-Marc Lainé, dans son ouvrage dédié à la réalisation des storyboards, distingue trois niveaux de détails :

  • Les thumbnails : des esquisses petit format (« ongles de pouce ») que le scénariste peut réaliser lui-même, avec des personnages bâtons.
  • Les breakdowns : sur un format A4, matérialise un pré-découpage précis, case par case, en insistant même sur les détails de plans clés.
  • Les layouts : réalisés sur le format d’exécution finale (généralement plus grand que le format de reproduction), au crayon léger, ils fixent la proportion définitive des cases, des angles, des cadrages. Ils peuvent servir de base pour réaliser le lettrage définitif.

Pour en savoir plus sur le storyboard dans la bande dessinée :