Gloire et déchéance d'un romancier à la mormoile

Cette semaine, j’ai découvert le blog d’un confrère scénariste. « The Best Place », ça s’appelle. Encore un nom en anglais, oui. Et en plus, tous les titres de ses messages sont en anglais. Je vous jure…

Si je vous en parle aujourd’hui, c’est que sur le billet qu’il consacre à Californication, Matthias “BenReilly” Jambon-Puillet recommande justement à ses lecteurs de regarder cette série TV. Eh bien, figurez-vous que de mon côté, je viens de décider que j’allais gagner du temps sur mon emploi du temps en cessant purement et simplement de la suivre. Après tout, il y a mieux à faire un vendredi soir.

Comme je l’explique dans les commentaires que j’ai laissés à la suite de son message initial, j’avoue que je me suis fait avoir par le “mirage” Californication lors de sa première diffusion sur M6 (oui, je n’ai pas le temps de m’amuser à récupérer ça sur le net… et de toute façon, je regarde les séries en VF sur ma télé, avec ma femme, et pas tout seul, planté devant mon ordi).

J’ai scotché sur les 2 ou 3 premiers épisodes.

C’est vrai qu’il est glamour, le gars. Il baise, il se bat, il picole, il dégueule. Une version fantasmée de tous les scribouillards du monde. La revanche du têtard.

Mais en fait, non. J’ai même pas maté l’épisode de vendredi. J’avais du boulot. Et surtout, je me suis dit “à quoi bon”. Plus je la regarde et plus je me dis que c’est une série moralisante, dégoulinant de bons sentiments. Un peu comme les dernières saisons du Prince de Bel Air ou de Parker Lewis, mais en plus rapide. Genre, on gagne du temps : avec Californication, la série devient naze *dès* la première saison.

Attention, hein, j’ai pas dit que j’aimais pas Parker Lewis. Au contraire. Mais à partir du moment où il a eu une copine, c’était plus pareil. Gnan-gnan, politiquement correct, cucul-la-prâline. Bref, un truc de gonzesses.