Et si mon projet BD fonctionnait… ?

Et voilà, même les meilleurs choses ont une fin. J’arrive au bout de mon réservoir de questions. Je profite de l’occasion pour vous inviter à le remplir. Comme ça, j’aurai pas à réfléchir trop fort pour mes prochains billets. Merci d’avance.

On me pose donc la question suivante :

Si j’ai une chance d’enfer et que mon projet fonctionne, éditeur et tout et tout… comment ça se passe pour les tomes suivants ? Aurai-je un temps limité ?

Très bonne question. Quand on parle de « tomes suivants », c’est qu’il s’agit d’une série. Et si c’est le cas, c’est probablement stipulé dans le contrat initial encadrant la sortie du premier tome.

Déjà, ce contrat contient très probablement une clause dite « de préférence » qui précise que vous devez publiez votre tome 2 chez le même éditeur que pour votre tome 1. Ensuite, tout dépend de l’éditeur et du pari qu’il a envie de faire sur vous. Un contrat peut ne concerner qu’un seul tome (eh oui, la clause de préférence encourage l’éditeur à ne pas signer le tome 2 avant de recevoir les chiffres de vente du tome 1) ou plusieurs.

Quoi qu’il en soit, que ce soit pour un ou plusieurs volumes, des dates sont indiquées sur ces contrats. Globalement, elles n’ont de la valeur que si vous avez envie de les respecter. En effet, il n’est pas rare qu’un éditeur s’asseye sur un bouquin qui est « fini » depuis longtemps en attendant la meilleure opportunité pour le sortir. De même, un auteur dont la relation avec un éditeur se détériore peut décider de donner la priorité à d’autres travaux, malgré les dates indiquées sur le contrat. Par exemple, lorsqu’un éditeur ne paye pas, les auteurs sont bien obligés de bosser ailleurs.

En conclusion : si ça se passe bien, ça se passe bien. Et sinon… c’est l’aventure !