Les deux courants de l'édition jeunesse

Dans son ouvrage sur l’écriture jeunesse, Faly Stachak distingue deux courants majeurs : le courant « merveilleux » et le courant « réaliste ».

L’univers du merveilleux rassemble les histoires qui relatent des choses qui n’existent pas, comme les conte de fées, et qui peuvent souvent mettre en scène un voyage initiatique et des personnages archétypaux. La Fantasy appartient à ce domaine, à la croisée du merveilleux et du fantastique.

Un monde imaginaire

L’auteur propose quelques définitions. Le genre fantastique, c’est quand le surnaturel bouleverse le réel. La science-fiction, c’est l’irrationnel acceptable. Souvent, le contexte n’est pas contemporain au lecteur.

Le courant « merveilleux » comprend plusieurs grands thèmes : les histoires de mondes imaginaires (le Seigneur des Anneaux), les histoire de mondes parallèles, les histoires qui démarrent dans le monde réel et envoient les personnages dans un autre monde (Harry Potter, Narnia), les voyages dans le temps, les histoires de robots (moins à la mode aujourd’hui), les histoires de magie, les histoires d’horreur et de fantômes (à partir de 8-9 ans, comme pour la série des « Chair de Poule »).

Le courant « réaliste » suit d’autres chemins : histoires tirées du réel, histoires sentimentales, histoires de famille, histoires qui bouleversent les valeurs traditionnelles, histoires de la réalité sociale, histoires d’école. Les histoires pour les plus jeunes sont centrées sur les problèmes courants, les problèmes de la vie en société. Pour les moins jeunes, on a les histoires policières ou les romans historiques.

Les histoires d’animaux peuvent traiter le merveilleux comme le réaliste : les familles d’animaux peuvent caricaturer la société humaine, les animaux peuvent être représentés dans leur milieu naturel. Des histoires réalistes peuvent montrer la vie d’un animal sauvage.

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