Alan Moore : l’intrigue au service de l’idée

Alan Moore : le scénariste de comics le plus puissant du monde

Dans l’essai « Alan Moore’s Writing for Comics » écrit au milieu des années 80 par le scénariste anglais, nous découvrons comment l’auteur développe un projet de comic book. Comment et surtout pourquoi car, pour Alan Moore, tout commence par une idée de départ : il faut penser la BD. Il faut la penser afin de créer une œuvre pertinente. Une histoire qui a réellement un sens. Une histoire utile.

L’idée, c’est ce dont l’histoire va parler. Ça n’est pas la même chose que l’intrigue. L’histoire n’existe pas pour son intrigue mais pour son message : l’intrigue est là pour renforcer ce message. L’intrigue, c’est la situation qui évolue dans le temps.

Pour l’auteur de Watchmen, il faut toujours une idée derrière une BD. Même si elle est frivole, il vaut mieux une idée que pas d’idée du tout. Ce qui compte, c’est que l’idée soit au moins intéressante.

Parfois, l’idée n’est pas au départ du projet de BD. Ce n’est pas obligatoire. On peut partir d’une intrigue ou d’idées de scènes. Mais quoi qu’il arrive, il faudra toujours que cette intrigue et ces scènes soient au service d’une idée. Quitte à la rajouter après, lors d’un deuxième passage sur le début du script.

Eh oui, chez 2000 AD, Moore était un robot écrivain.

Quelles sont les idées qui se cachent derrière les récits d’Alan Moore ? Derrière Watchmen ? Derrière V pour Vendetta ? Derrière The Killing Joke ? Derrière From Hell ?