Dégât des eaux

Dégât des eaux au 9 bis

Il faut battre le fer tant qu’il est chaud. Après un retour en fanfare hier sur ce blog avec le récit de mes mésaventures de santé en 2020, je poursuis aujourd’hui avec une petite nouvelle assez cocasse : le dégât des eaux que nous avons subi dans les locaux du studio MAKMA à Bordeaux.

Ce lundi 21 septembre, je dois retrouver Stephan Boschat (mon associé à la tête du studio) pour deux réunions d’affaires. La première à 14h00 (je ne vous dirai pas avec qui, c’est un secret), et la deuxième à 17h30. J’ai dix minutes de retard, alors tandis que je me faufile dans les rues qui séparent la gare Saint-Jean du quartier Nansouty, j’appelle Stephan pour le prévenir. Sa réponse m’inquiète : « prépare-toi à une surprise ». Ayant subi moi-même un cambriolage l’année dernière, je crains le pire pour le matériel et le stock que nous conservons sur place. Heureusement, il n’en est rien.

Je me gare en catastrophe et je descends sous des trombes d’eau pour aller au 9 bis, rue de La Réole, où se trouvent nos bureaux. J’entre. Trempé (j’ai fait 15 mètres sous un mur d’eau), je ris de la situation, et je salue nos invités. À la périphérie de mon champ de vision, une ombre attire mon attention : le plafond du coin cuisine s’est effondré !

Ma chemise est mouillée, mais heureusement, c’est de la pluie et non les eaux usées de la voisine du dessus !

Un goutte à goutte aussi énervant que désolant tombe dans un seau que Steph a judicieusement positionné sur son point d’impact. Je remarque une odeur d’humidité assez désagréable. La laine de verre qui sert d’isolant entre l’ancien parquet de l’appartement du dessus et le nouveau qui a été posé par la voisine voilà plus de vingt ans est imbibée d’eau sale qui tombe donc chez nous. La cuisine est dans un sale état. Flaques d’eau, poussière, morceaux de plâtre… mais bon, nous avons une réunion à mener. On aère tout en grand, et on bosse.

Un peu plus de deux heures plus tard, nos futurs partenaires nous quittent, et après enquête (et vérification à l’étage), nous constatons que c’est l’évier bouché de la voisine du dessus qui s’écoule sous son parquet, puis dans sa laine de verre, puis sur notre plafond, qui a absorbé ce qu’il a pu, et a fini par s’effondrer sous son propre poids.

Notre réunion suivante peut avoir lieu. Il s’agit d’une discussion entre auteurs du label Flibusk quant à l’avenir de ce dernier (la situation pandémique de cette année l’a couché sur le flanc). Si tout le monde veut bien jouer le jeu, des choses intéressantes se profilent à l’horizon. Mais je vous parlerai de tout ça une autre fois !